
(2015) Revue germanique internationale 22.
La critique française, dans son interprétation de la tradition « aristotélicienne », tend à réduire la tripartition des « espèces » de la mimesis à une simple classification. La critique allemande, pourtant héritière du classicisme français jusqu’au xviiie siècle, tend au contraire à élever les genres à la hauteur d’une « triade » esthétique, et même métaphysique. Du dialogue entre Goethe et Schiller jusqu’à G. Lukács, K. Hamburger, E. Staiger, la théorie de la mimesis s’est ainsi imposée comme une philosophie des genres.
Publication details
DOI: 10.4000/rgi.1550
Full citation:
Combe, D. (2015). Théorie des genres et mimesis. Revue germanique internationale 22, pp. 23-34.
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