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International Studies in Phenomenology and Philosophy

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La non-réception française de la "Théorie des couleurs" de Goethe

Jacques Le Rider

pp. 169-186

En Allemagne et en Angleterre, la réception de la Théorie des couleurs fut particulièrement enthousiaste parmi les romantiques et les néromantiques. En France, la théorie des couleurs de Goethe reste longtemps inconnue, alors que le point de vue technique et scientifique, fidèle à Newton, prédomine à travers Chevreul. D’une part, les milieux scientifiques français ne prenaient pas au sérieux la contribution de Goethe à la théorie de couleurs physiques et chimiques. D’autre part, la théorie goethéenne des couleurs physiologiques, si fréquemment tirée dans la direction du subjectivisme, n’apparaissait pas comme originale au public français. Même Delacroix et Baudelaire, ces grands admirateurs de Goethe, on ignoré la Farbenlehre. Les peintres français contemporains, de l’impressionnisme à Robert Delaunay, ont continué à se référer à Chevreul et à ses disciples, sans faire le détour par Goethe. L’exception la plus notable fut André Masson qui a mis en peinture sa lecture de la Farbenkhre.

Publication details

DOI: 10.4000/rgi.781

Full citation:

Le Rider, J. (2000). La non-réception française de la "Théorie des couleurs" de Goethe. Revue germanique internationale - ancienne série 13, pp. 169-186.

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