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International Studies in Phenomenology and Philosophy

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Le soleil et la lune, l'eau et le feu selon Meillet

De la grammaire comparée à l'anthropologie

Françoise Létoublon

pp. 127-139

Antoine Meillet est revenu à plusieurs reprises au cours de sa carrière sur le problème du genre grammatical, entre 1904 et 1931. Son analyse amenant à affiner la définition de l'arbitraire du signe linguistique ne semble rien devoir sur ce point à l'enseignement de Saussure, mais doit s'expliquer par d'étroites affinités avec l'École de Paris de Y Année sociologique, en particulier Lévy-Bruhl, à qui Meillet doit peut-être aussi certaines limites de son anthropologie. Partant de la notion d'arbitraire du genre, nous analysons en détail les textes de Meillet sur la question, puis les replaçons dans le contexte culturel de la première moitié du xx* siècle : en prenant conscience des limites de son analyse par rapport à ses contemporains, linguistes et sociologues, nous pensons mieux dégager l'originalité de Meillet et le caractère novateur de son apport.

Publication details

Full citation:

Létoublon, F. (1988). Le soleil et la lune, l'eau et le feu selon Meillet: De la grammaire comparée à l'anthropologie. Histoire Épistémologie Langage 10 (2), pp. 127-139.

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